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Une frite dans le sucre

d'Alan Bennett - traduction de Jean-Marie Besset

[2006 - 2008]

 
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Distribution

avec
Gilbert Edelin - Graham

mise en scène Xavier Laplume

Une co-production de la Cie La Trappe
et de la Cie de l'Empreinté

 


Résumé

A cinquante ans passés, Graham vit encore avec sa mère. Une somme de petits détails semblent régler à jamais leur vie monotone. Et Graham confie au public, non sans humour, la fadeur de son existence. Un jour, pourtant, sa mère lui joue un drôle de tour en retrouvant un ancien amant ?

Sous la désinvolture du désopilant récit de sa triste vie, se dissimule une détresse qui surgit au coin d'une phrase ou d'un regard et qui heurte de plein fouet.



Le texte : Moulin à Paroles (Talking Heads)

Ce sont des nouvelles réduites à l'essentiels, mises à nu,
destinées à être lues à haute voix, car si j'ai un talent particulier,c'est mon oreille.

D’abord conçus sous la forme de six émissions réalisées pour la BBC Television en 1988, " les moulins à paroles " ont été mis en scène depuis janvier 1992, notamment au Comedy Théâtre à Londres (avec l’auteur dans le rôle de Graham dans « Une Frite dans le Sucre »).

De quoi s’agit -il ?
Sept monologues, Une frite dans le sucre, Un lit parmi les lentilles, Une femme de lettres, La Chance de sa vie, Continuer comme avant, Un bi-choco sous le sofa, Une femme sans importance, présentent des moments dans la vie de sept personnages. Ces captivants récits à la première personne, "nouvelles mises à nu", sont autant de géniaux raccourcis d’existences ordinaires prises dans la classe moyenne anglaise d’aujourd’hui. Avec une diabolique subtilité, le ton d’Alan Bennett oscille entre la comédie et le drame noir irrévocable Ce sont des raccourcis d'existences ordinaires à la première personne, portrait de la classe moyenne anglaise d'aujourd'hui, sans voyeurisme ou veule compassion. Avec subtilité, dans une langue rare et captivante.
Dans un registre tragi-comique, les personnages vous livrent leurs vies en éclats de voix. A vous de reconstituer le grand puzzle. Attention, à eux aussi, il manque parfois un morceau.

Il n’y a plus guère que la culture populaire qui voyage. Et le nom de Bennett dira ici quelque chose en raison de ses incursions au cinéma : la biographie filmée de Joe Orton, Prick up your ears dont il a signé le scénario, et l’adaptation réalisée par Nicholas Hytner de sa pièce La Folie du roi George. C’est donc avec un empressement de retardataire qu’il importe d’introduire le théâtre d’Alan Bennett en France et de commencer par ce chef-d’oeuvre du genre - le monologue - ou plus exactement ces sept petits chefs-d’oeuvre que constituent les récits à la première personne des Moulins à paroles. “Ce sont des nouvelles réduites à l’essentiel, destinées à être lues à haute voix, car si j’ai un talent particulier, c’est mon oreille.” C’est ce qui vient à l’esprit lorsqu’on parle d’Alan Bennett, né à Leeds en 1934 et qui fit d’abord parler de lui par la revue Beyond the Fringe (1960); énorme succès comique que l’auteur-interprète promena un peu partout d’Edimbourg à Broadway...
[Ses premières pièces Forty years on (1968) Habeas corpus , Kafka’s dick (1926) ou même ses comédies historiques (Single spies, The Madness of Georges III...) oscillent entre farce et satire.]
...Si Bennett atteint à l’excellence avec ces Moulins à paroles, c’est que sa parfaite familiarité avec l’Angleterre (présente et passée) et son oreille comique se sont ici mises à l’unisson d’une recherche plus intime de quelque chose d’enfoui, de savoureux et de douloureux, du côté de cette province du nord, le Yorkshire où il a passé ses jeunes années. Dans la préface de l’édition originale, l’auteur détaille la plupart des repères
conscients des Moulins et les rattache à autant de lieux, personnes, événements, expressions de ses père et mère dans son enfance. Ayant traversé le miroir des eaux de cette première mémoire, il en est revenu pour nous proposer un univers désolé, étrangement attachant, peuplé et déserté tout ensemble, où les vies sont solitaires, immobiles et comiques -ô combien - dès qu’elles se mêlent de se commenter les unes les autres.

Jean Marie Besset
Préface à l’édition de Moulins à paroles (Editions Actes Sud-Papiers). Sept. 2002

 

 

 

 
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